Dans un premier temps, nous avons adapté une méthode et un programme utilisés dans le passé en physique nucléaire. Des résultats prometteurs ont été obtenus entre 1994 et 1995 dans ce cadre, qui se restreignait à une symétrie axiale et en négligeant le degré de liberté de spin [21]. L'effet des ions composant l'agrégat sur les électrons de valence était en général pris en compte de façon moyenne grâce à un << jellium >> diffus et déformé. Nous avons cependant montré la robustesse et l'harmonicité de la résonance collective de type plasmon dans les agrégats de sodium, y compris lorsque l'énergie d'excitation stockée dans le système amène ce dernier fort loin du régime linéaire. Ces calculs ont ensuite permis d'explorer des effets de dynamique de spin [22], et surtout de fixer rigoureusement le cadre théorique de nos activités, dans un article où nous avons étudié la pertinence de différentes observables pour caractériser la dynamique collective de systèmes quantiques loin du régime linéaire [23]. Ceci nous a amenés à discuter de la possibilité d'observer l'évolution de la nature des résonances collectives pour suivre la dynamique de la fission d'un agrégat [24].