Toute méthode d'amélioration itérative d'une solution a besoin d'une estimation initiale pertinente. Dans notre cas, nous avons pris pour les agrégats de sodium les fonctions propres d'un oscillateur harmonique déformé, la déformation étant celle du fond de << jellium >> ou de la pseudodensité ionique. La constante de raideur de l'oscillateur est estimée par la différence de deux niveaux Kohn-Sham attendus.
En effet, le potentiel autocohérent que ressentent les fonctions d'onde Kohn-Sham est très proche d'un potentiel harmonique [2], [1]. De plus, la symétrie et le nombre de nuds des fonctions d'onde sont fondamentaux pour obtenir rapidement un résultat sensé : les processus itératifs ont le plus grand mal à changer la symétrie d'une fonction d'onde dans le cas où toutes les restrictions de symétrie sont levées dans le programme, et c'est manifestement impossible dans le cas où elles sont imposées.