On voit que la plupart des modélisations des agrégats métalliques
prennent explicitement en compte les électrons de valence. Elles sont
donc en mesure
de prédire des spectres de photoabsorption : usuellement, on applique
pour ce faire des théories du type réponse linéaire des électrons à
l'excitation lumineuse ; très souvent c'est la
RPA (Random Phase
Approximation, [1], [3]), qui
décrit la réponse linéaire d'un système
quantique à 
corps traité par une théorie de champ moyen
(par exemple Hartree-Fock). Lorsque le nuage électronique est considéré dans le cadre
de la théorie de la fonctionnelle de la densité avec une approximation
locale pour la fonctionnelle d'échange-corrélation (LDA : Local Density
Approximation), on parle alors de TDLDA (Time Dependent LDA),
linéarisée, à ne pas confondre avec la méthode que nous allons
principalement employer dans cette thèse.
Ces méthodes prédisent des corrections pertinentes aux résultats de la théorie classique de Mie appliquée aux oscillations de l'ensemble du nuage électronique (<< plasmons >>).