La résolution de l'équation de Poisson peut être effectuée de manière itérative, en partant d'une solution approchée et en appliquant des itérations accélérées de l'équation, les conditions aux limites étant fixées : c'est la méthode SOR (Successive OverRelaxed) que nous avons appliquée dans la version à symétrie axiale, les conditions aux limites étant les valeurs de lui-même, calculées par intégration directe par II.2 ou par développement multipolaire.
L'avantage de cette méthode itérative réside dans le fait qu'une très bonne estimation initiale est disponible aussi bien dans le cas statique que dynamique, dont nous verrons qu'ils sont résolus eux aussi par des méthodes itératives : à l'étape précédente constitue donc une très bonne estimation initiale. Les inconvénients sont à trouver dans le calcul du Laplacien, que nous avons fait par une méthode de différences finies à 3 ou 5 points : la précision en est moindre que pour les méthodes en espace de Fourier que nous allons aborder.