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Discussion

Vu les énergies des trois pics, qui diffèrent d'un ordre de grandeur de ce qui avait été obtenu pour les agrégats de sodium, le pas de temps qui a dû être employé pour la résolution des équations de Kohn-Sham dépendant du temps est dix fois plus petit que le pas de temps typique employé dans le cas du sodium. De plus, l'usage de pseudopotentiels non-locaux augmente significativement le coût numérique du problème. Enfin, l'usage d'une grande grille numérique à maille serrée est nécessaire. Notons ici que vu la géométrie de l'agrégat, il est plus pertinent, comme nous l'avons fait, d'employer une grille parallélépipédique qu'une grille cubique. Le calcul de la figure III.17 est donc à la limite extrême de ce qui est faisable pour le moment par nos méthodes.

Ce calcul de dynamique électronique dans les agrégats de carbone démontre d'une part que nous avons réussi à transformer avec succès une méthodologie issue de la physique nucléaire, qui aurait pu sembler ne s'appliquer qu'à des agrégats de métaux simples, en une approche générale qui permet d'étudier les dynamiques électroniques et ioniques simultanément dans un grand nombre d'édifices atomiques, et d'autre part que grâce à nos efforts numériques nous avons réussi à produire des spectres réalistes dans un cas exigeant d'énormes calculs.



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Florent Calvayrac
1999-05-05