Dans tous les cas où les positions des ions interviennent explicitement, nous nous sommes placés, avant de faire intervenir une excitation quelconque, dans l'état fondamental du système, donc avec une géométrie ionique qui minimise l'énergie de liaison totale. Ce calcul a été toujours effectué dans l'approximation de Born-Oppenheimer, donc en calculant, pour toute configuration ionique, l'état fondamental électronique en résolvant les équations de Kohn-Sham statiques. Il faut alors faire varier les positions ioniques pour trouver un minimum de l'énergie de liaison totale. Dans tous les cas, les configurations ont été calculées par Reinhard et ses collaborateurs, avec des méthodes numériques absolument semblables à celles que nous employons dans les calculs dynamiques. Ces optimisations ont été faites soit en imposant un symétrie axiale pour le nuage électronique (modèle CAPS, [38]), soit en trois dimensions d'espace( [46]). Dans tous les cas, un schéma de recuit simulé Monte-Carlo a été employé, dans lequel les géométries ioniques sont légèrement recuites à nuage électronique fixé, un nouvel état fondamental électronique calculé, et ainsi de suite. Cette méthode s'est avérée très équilibrée dans le cas des agrégats de sodium et a donné en général des résultats très proches de ceux de calculs plus élaborés.