Interaction ions-électrons

Nous pouvons maintenant aborder la question de la modélisation du potentiel créé par les << ions >> de notre système. Ce potentiel est toujours entré dans le potentiel extérieur de la théorie de la fonctionnelle de la densité. Nous supposerons en effet que les noyaux atomiques de l'agrégat peuvent être assimilés à des particules ponctuelles obéissant à la mécanique classique : dans les cas qui nous intéressent les fonctions d'onde des noyaux sont extrêmement ramassées, et leur intercorrélation est très faible. Ces noyaux sont donc assimilés à des charges ponctuelles exerçant une attraction électrostatique sur tous les électrons du système. Nous reviendrons sur ce point dans la section suivante, au sujet de la modélisation du mouvement éventuel de ces noyaux.

De plus, nous avons supposé que les effets d'un certain nombre d'électrons dits << de cur >>, autour de chaque atome, pouvaient être pris en compte indirectement par des pseudopotentiels, sans avoir à traiter explicitement tous les électrons présents dans l'agrégat, ce qui serait une tâche trop lourde. Les effets de corrélation entre les électrons de valence et les électrons de cur sont aussi inclus en principe dans ces pseudopotentiels, qui, lorsqu'ils découlent de premiers principes, ont été calculés dans le cadre de la théorie de la fonctionnelle de la densité. On peut cependant aller encore plus loin : c'est le modèle du << jellium >>.