Comme nous l'avons mentionné plus haut au sujet de la boîte d'analyse nécessaire au calcul correct du moment dipolaire des électrons, il y aura toujours une partie du nuage électronique qui s'éloignera de l'agrégat au cours de la résolution des équations temporelles. En effet, une caractéristique générale [48] du traitement TDLDA est qu'il ne quantifie pas correctement le nombre de particules. Par conséquent, un nombre non-entier d'électrons, qui croît avec l'énergie d'excitation, peut quitter l'agrégat. Ce phénomène diminue l'énergie d'excitation et augmente la charge totale de l'agrégat jusqu'à ce qu'un état d'équilibre soit atteint.
Malgré le fait que dans une simulation numérique, un tel état ne pourra jamais être atteint, une approximation à celui-ci pourra fournir une description moyenne pertinente de l'émission d'électrons. Il est même possible [48] de déduire des probabilités quantifiées du flux prédit par le calcul TDLDA.